Tous les métaux produisent un changement positif de résistance pour un changement positif de la température, ce qui est la fonction principale d’une RTD. L’erreur du système est réduite au minimum quand la valeur nominale de la résistance de RTD est grande ; ceci implique un fil métallique avec une résistivité élevée.

Résistivité des métaux des RTD
MétalSymboleRésistivité Ω·cm/fRésistivité Ω·mm²/mRésistivité siemens
OrAu132,1612e-24,6272e+7
ArgentAg8,81,4629e-26,8356e+7
CuivreCu9,261,5394e-26,496e+7
PlatinePt599,8083e-21,0195e+7
TungstèneW304,9873e-22,0051e+7
NickelNi365,9847e-21,6709e+7

En raison de leurs faibles résistivités, l’or et l’argent sont rarement employés comme éléments de RTD.

Le tungstène a une résistivité relativement élevée, mais est réservé pour des applications à très hautes températures parce qu’il est extrêmement fragile et difficile à travailler.

Le cuivre est employé de temps en temps comme élément de RTD, sa basse résistivité nécessite une plus grande longueur qu’un élément de platine, mais sa linéarité et son prix réduit en font une alternative économique. Sa limite supérieure de température est seulement d’environ 120 °C.

Les RTD les plus communes sont faites de platine, nickel, ou alliages de nickel. Les fils en alliage de nickel sont économiques et employés sur une gamme de température limitée, mais ils sont non linéaires et tendent à dériver avec le temps.

Pour l’intégrité des mesures, le platine est le choix évident.